Travailler dans les mondes virtuels - partie 1



Après un billet plutôt global sur les univers virtuels 3D, je voudrais faire un focus sur l'intérêt des univers virtuels pour les entreprises. Le sujet est vaste, j'ai décidé de le scinder en 2 : l'utilisation externe (vers ses clients, ses partenaires), et les usages internes (formations, collaboration...).

Selon une étude récente du Gartner (citée ici), 70% des firmes auront leur propre univers virtuel d'ici à 2012, et ce malgré le fait qu'aujourd'hui 90% des projets dans les univers 3D sont des échecs sous 18 mois. Les raisons de ces mauvais départs rapellent les premiers sites web qu'on a tous eu parce qu'il fallait en avoir un... et qu'on a vite commencé à detester quand on a vu qu'il n'y avait rien de magique : ça ne marche que si c'est fait pour une bonne raison, avec une bonne méthode et dans le cadre d'une action s'intégrant dans une stratégie de manière cohérente.


Que peut-on y faire ?
- faire des présentations magistrales (par exemple SUN ici),
- recruter (par exemple ici),
- présenter ses produits (par exemple St Gobain ici),
- tester des concepts (par exemple starwood),
- recevoir des clients : ici un centre d'affaires virtel,
- accueillir des clients (le français sobuzzy)...
- ...

En synthèse, Sun, qui est un des tres gros contributeurs, dresse un bilan de son usage de
Second Life ici :

(Personnellement, je n'aurais pas choisit cette musique... !).


Qu'est-ce que ça apporte ?
Au delà des aspects hype/cool/tendance et autres effets court termes, la qualité et le niveau des interactions entre avatars, et entre les avatars et l'environnement, permet d'imaginer des applications de communications qui apportent :
- la création d'une communauté impliquée autour d'une marque, que ce soit en créant un univers dédié (comme coca ou pepsi) ou dans un univers généraliste (comme pontiac dans Second Life sur l'ile Mortari),
- le réalisme et l'interaction comme Renault ici (j'aime beaucoup la voix de la fille... !)
- évidemment réunir un public sans contrainte de durée, de coût ou d'impact environnemental du déplacement, comme le crédit agricole ici,
- le concept (qu'il faut peut etre développer) d'évènement persistant : il s'agit de créer un environnement ayant toutes les qualités d'immersion et d'implication d'un évènement mais sans date de fin, accessible lorsque le visiteur est disponible (le salon professionnel à la demande !).


Il est temps maintenant de créer votre compte second life, hipihi, there ou autre pour toucher du doigt cette nouvelle réalité et comprendre ce qu'elle ajoute à celle que vous connaissez déjà dans vos relations extérieures.

Et pour ceux qui pensent que si un billet ne parle pas de Microsoft il n'est pas sérieux, sachez que nous amis omniprésents ne sont pas loin... voir ici.

Le prochain bilet sera consacré aux usages internes (intranet) des univers virtuels (réunions augmentées, serious games, management...).

PS : c'est mon premier billet rédigé avec le blog editor de flock !
PS2 : je range toujours mes bookmarks sur delicious
PS3 : Olivier, toi aussi tu y viendras !

Commentaires

Anonyme a dit…
Ah... c'est Olivier le 2e lecteur de ton blog...
;-)

Seb