Lectures de vacances

Pause estivale pour moi demain, ce qui signifie que je ne travaille plus dans mon emploi du temps professionnel... J'en profite pour travailler mon background !

Sur les conseils de Antony Poncier (que je ne connais pas, c'est juste pour citer mes sources ! en même temps le concept d'ami dans le web2.0 est très particulier...) j'ai commandé le livre de Gary Hamel, "la fin du management".

J'ai lu les premières pages, voici un extrait qui donne envie d'aller plus loin :
Ce livre s'adresse donc aux rêveurs et aux acteurs. Il s'adresse à tous ceux que paralyse la bureaucratie, qui craignent que le "système" n'étouffe l'innovation, qui croient secrétement que le goulet d'étranglement est en haut de la bouteille, qui se demandent pourquoi la vie en entreprise devrait nécessairement être démoralisante, qui sont convaincus que les salariés sont vraiment assez intelligents pour se manager tout seuls, qui savent que le "management" tel qu'on le pratique aujourd'hui fait obstacle à la réussite - et qui ont envie de faire en sorte que cela change. si vous êtes de ceux là, bienvenue au club !
Ca va encore cultiver mon côté "jeune cadre aux dents longues" ça...
Bien sûr, le fameux Gary Hamel est un vrai gourou du management et le livre est plein d'exemples concrets et de bonnes idées. Surtout, il appuie sa réflexion sur deux axes :
  • Il sait que le sujet n'est pas d'inventer de nouveaux modèles mais plutôt de les faire accepter par les structures en place. Le livre semble être un guide de l'innovation managériale plutôt qu'une liste de bonnes pratiques.
  • Il insiste sur les modifications apportées aux entreprises par la vague web (web 2.0) et propose d'intégrer son apport dans les pratiques managériales. Il y a même un chapitre sur l'intérêt de la sagesse des foules en terme de prise de décision...
J'en ferai un compte rendu pour vérifier si les premières pages reflètent le reste du livre.

Le titre anglais est "the future of management" ; le traducteur explique la version française comme ceci :
Nous avons choisi d'intituler cette édition "la fin du management" en référence au fameux "la fin de l'histoire" de Fukuyama.
Le fameux... je me suis senti tout bête en lisant ça ! il va me falloir commander ce livre aussi !

Commentaires

Anonyme a dit…
Le Fukuyama, tu peux t'en passer. Sorte d'Hégélianisme prônant la fin de l'histoire après la chute du communisme...
Je vais me réserver la lecture de Hegel pour les prochaines vacances... Mais merci !
Pour la petite histoire, l'auteur y fait référence en disant ceci :
Si les techniques du management n'évoluent plus depuis plus d'un siècle, c'est peut-être parce que nous avons atteint la fin du management au sens où Francis Fukuyama explique que nous avons atteint la fin de l'histoire. Si la démocratie est la réponse finale à la longue quête d'autodétermination politique de l'humanité, le management moderne est peut-être la réponse finale à la question ancienne de savoir comment coordonner l'effort humain aussi efficacement que possible.
Le reste du livre explique que ça n'est pas le cas...